à Propos
CHRISTINE VALLIER PLASTICIENNE
Née en 1959 à Marseille, France. Brevet de technicien en mécanique générale, Art plastique à l’université d’Aix en Provence, Artisanat transmis par les peuples autochtones d’Amérique latinelong séjour, Bijoux contemporain Ecole Fontblanche avec Jacqueline Jouve puis je travail le métal aux Ateliers Fer-Ailleurs, Brevet de dessinateur en étude de bâtiment. Voyages en Europe, en Afrique…j’aime la découverte, c’est ce qui guide mes rencontres et oriente mon travail.
Ma recherche tourne déjà autour de l’objet, je réalise des bijoux, une expérience qui aiguise par ailleurs mon sens de la précision et de la finition, puis des luminaires, du mobilier et des formesd’esthétique contemporaine.

Et lorsque je décide de m’investir dans l’acier, c’est pour aller plus loin dans la confrontation entre forme et matiere..
Car au-delà du fonctionnel et de l’esthétique, j’aime avant tout explorer l’inconnu. Aussi précis soient-ils, mes croquis ne sont jamais définitifs car tout au long de la réalisation d’un prototype, je joue avec les lignes et les courbes en observant l’objet prendre vie dans l’espace, se reveler peu à peu au regard, atteindre le juste équilibre entre liberté et contrainte technique, pas de figure imposée juste l’expression de l’imaginaire combinée à la maîtrise d’un savoir-faire.
Racines du Midi, horizons multiples
Je suis née dans un pays de calcaire et de contraste, la Méditerranée, la Ste Baume, le Garlaban, la Ste Victoire, les Dentelles de Montmirail, le Luberon. Puis les Cévennes confirment mon attirance pour ces espaces sauvages de plasticienne.De retour en Drome Provençale où je remonte mon atelier métal et pluridisciplinaire. Le goût de la découverte et des voyages dans différents points du monde guide mes rencontres et oriente mon travail. Ma recherche tourne autour de l’objet, création de bijoux contemporains de mobilier, luminaires et aussi de la forme. Un besoin de sortir du fonctionnel par l’esthétique pour « dire » avec plus de liberté



Carapaces de métal, échos des formes
Mes objets sont des volumes aux lignes courbes et épurées, acier, béton massif, matière papier et autres techniques mixtes, fines tôles d’acier, de dimension humaine.
Les formes en acier… je couds des plaques avec des points de soudures, sortes de carapaces, que je peux soulever, faire rouler, passer à travers, monter dessus, taper, et quand je les frotte, elles répondent d’un gémissement métallique, écho du vide qu’elles contiennent. Elles sont posées à même le sol, appuyées ou accrochées à un élément de l’espace. Les courbes façonnées dans ce matériau dur révèlent une certaine sensualité
Langage de matière et d’être
Fabriquer des formes esthétiques est une volonté de faire sentir du beau dans mes pièces. Je recherche quelque chose de singulier, quelque chose de primitif, quelque chose qui parle de l’être, d’être à deux, d’être seul, d’être et du non être sur cette terre, le souvenir de l’être profond qui est en nous. J’utilise un langage de signes dans la matière. Je veux donner à toucher dans notre monde cybernétique. Donner à sentir parler de l’équilibre incertain, de l’apesanteur, de l’existence, voir ce qui est, révéler ce que l’on croit voir.